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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 10:39

Hier, j'ai assisté à une conférence de Bernard Saladin d'Anglure, dont le titre était « rencontre du troisième genre ».

 

J'y ai appris que, chez les Inuit, au moment de sa naissance, un bébé reçoit le nom du dernier de ses ancêtres qui vient de mourir dont il est supposé être la réincarnation.

Ainsi une petite fille peut porter le nom de son grand-père et un petit garçon, celui de sa grand-mère. Il seront élevés jusqu'à leur puberté comme des enfants du sexe contraire à leur sexe biologique. Un parent pourra s'adresser à son fils en l'appelant « ma petite maman » ou sa fille en l'appelant « mon petit papa ». Au moment de la puberté, ces enfants réintègrent leur sexe biologique et B. Saladin d'Anglure pense que l'épreuve qu'ils doivent alors surmonter explique que bon nombre d'entre eux deviennent chamanes.

 

J'ai acheté son livre « Être et renaître inuit homme, femme ou chamane », dont je vous reparlerai peut-être, et un roman « Sanaaq », écrit par une femme inuit, qu'il a traduit et que je suis impatiente de découvrir.

 

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:32

J'avais des pommes toutes petites et pas bien belles.

J'ai décidé d'en faire des pâtes de fruits.

Je les ai coupées en quatre en enlevant seulement les parties abîmées.

 

 

pâtes de fruits 1


Je les ai mises à cuire au micro-ondes sans aucun ajout. Puis je les ai écrasées et tamisées à l'aide de ça (dont j'ignore le nom, mais qui me semblait prévu à cette effet).


Pâtes de fruits2


C'était plus difficultueux que je ne pensais, sans doute parce que les pommes était très petites et qu'il y avait beaucoup de déchets.

Mais bon, avec un peu de ténacité, j'ai réussi à extraire 560g d'une belle purée à laquelle j'ai ajouté 450g de rapadura et un peu de cannelle en poudre.

J'ai mis cette purée dans une casserole et l'ai chauffée de manière à ce qu'elle s'assèche. On m'avais prévenue : il faut bien tourner avec une cuillère en bois, sinon l'effet cratère de volcan en éruption est assuré. Au bout d'une demi-heure environ il m'a semblé qu'il était temps d'étaler ma préparation sur une feuille de papier sulfurisé.


Pâtes de fruits3


J'ai fini de la sécher en la mettant dans le four, porte entrouverte, réglé sur 50° en chaleur tournante pendant 3/4h environ.

Après refroidissement, je l'ai découpée en bonbons aussi régulièrement que j'ai pu. Je les ai séparés par des feuilles de papier sulfurisé pour qu'ils ne se collent pas les uns aux autres.

 

 

pâtes de fruits 4

 

Comme vous pouvez le voir, il me faut encore un peu d'entrainement, mais pour le goût… hum… c'est un régal !

 

J'en connais un à qui mes pâtes de fruits vont plaire !

Elles l'attendent sagement au réfrigérateur.

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 15:01

Il était une fois un petit pois qui s'ennuyait.

Il rêvait de découvrir le monde et trouvait le temps bien long, serré dans sa cosse, contre ses frères qui somnolaient.

 

Un matin, il entendit une grosse voix.

- Regarde, disait la voix, ici ce sont les petits pois que nous viendrons cueillir tout à l'heure. Ils sont cachés, sous les feuilles. Attends, je te montre…

 

Tout à coup notre petit pois fut ébloui par un rayon de soleil qui pénétra au moment où le jardinier entrouvrit la cosse du bout de l'ongle. Des doigts s'approchèrent, puis il vit l'homme et sa petite fille s'éloigner avec un panier rempli de légumes.

 

petits pois

 

Le petit pois décida de profiter de l'aubaine. Il s'appuya de toutes ses forces contre les bords de la cosse et hop ! il était dehors. Il se laissa glisser à terre où il rebondit plusieurs fois, puis roula tout en bas de la plate-bande.


*****


Il rencontra d'abord un escargot qui profitait de la rosée matinale. Le petit pois eut très peur quand la grosse bête vint le tâter de ses longues cornes. Peut-être l'escargot allait-il l'avaler tout cru ?!

 

escargot


- Pitié, pitié, Monsieur l'escargot ! Ne me mange pas. Laisse-moi vivre un peu, je viens juste de sortir de ma cosse…

- Ah, ah, ah, bava l'escargot. Tu es un petit pois bien innocent. Si tu crois que je vais te manger ! Tout petit pois que tu es, tu es bien trop gros pour ma bouche. Je préfère croquer les feuilles des salades qui sont minces et toutes tendres.

Et, sans plus de civilités, l'escargot poursuivit son chemin, balançant nonchalamment sa coquille.

 

Le petit pois était soulagé, mais il se sentait quand même un peu vexé.

- Les salades sont peut-être tendres, cria-t-il, mais les petits pois aussi, Monsieur l'escargot ! C'est, d'ailleurs - tout le monde le dit - l'une de nos principales qualités.

L'escargot faisait la sourde oreille et notre petit pois commençait à bouder…

quand, tout près de lui, il vit sortir un vers de terre. Il eut encore très peur de cet animal tout mou qui, lentement, venait le frôler. Peut-être, ce vers de terre, lui, allait-il vraiment l'avaler tout cru ?!

 

vers de terre


- Pitié, pitié, Monsieur le vers de terre ! Ne me mange pas. Laisse-moi vivre un peu, je viens juste de sortir de ma cosse.

- Hi, hi, hi, se gondola le vers de terre. Tu es un petit pois bien ignorant. Tu ne sais donc pas que je me nourris de terre et que j'aide ainsi le jardinier ?! C'est grâce à moi que vous, les petits pois et tous les autres légumes, vous poussez si bien et que, plein de vie, tu as une telle envie de découvrir le monde. Laisse-moi faire mon travail et ne m'importune plus !

Le vers de terre disparut à son tour en se faufilant sous une pierre.

Le petit pois l'avait encore échappé bel, mais il s'interrogeait :

- Comment est-il possible d'aimer manger de la terre toute rugueuse plutôt qu'un délicieux petit pois comme moi ? Les vers de terre ont vraiment des goûts bizarres…

 

à suivre…

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 12:09

Dimanche dernier, à Metz, dans le cadre de La Nuit Blanche 6 et de l'inauguration du Mettis

(Marc de Metz vous en parle ICI)

j'ai pu assister au mini-concert de Mettensis Symphoniaqui se produisait dans la salle de répétition de l'Orchestre National de Lorraine, sous la direction de Guillaume Moll.

 

L'orchestre s'est installé

 

Mettensis1

 

la Présidente et le Chef ont présenté

 

Mettensis2

 

l'orchestre a joué… magnifiquement, comme à son habitude

 

Mettensis3

 

 

Il m'en fallu bien du temps pour vous présenter ces photos !…

Il devient urgent que j'apprenne à réaliser et à mettre en ligne des vidéos pour partager de tels moments avec vous !

 

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 17:18

Si vous voulez savoir ce qu'est le Pays de Cocagne, cliquez sur ce lien et vous saurez ce que j'ignorais avant de me balader dans le charmant petit village de Lautrec qui était pratiquement désert alors que, nous a-t-on dit, il grouillait d'estivants la semaine d'avant.

 

Nous avons ainsi pu découvrir Lautrec à notre rythme,

 

Lautrec1

 

Lautrec2

      visiter la petite église,

 

Lautrec3

 

Lautrec4

monter au moulin,

Lautrec5

 

Lautrec6

 

Lautrec7

profiter du panorama,

Lautrec8

redescendre par les rues,

y trouver une boutique toute bleue de pastel,

nous laisser surprendre par des jolies enseignes

Lautrec9

et admirer des portes anciennes auxquelles étaient accrochés des petits bouquets de blé en vue de la future fête du pain.

Lautrec10

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 10:33

Il s'agit de la bambouseraie de Prafrance à Anduze que je vous invite à (re)découvrir plus complètement.

 

ICIlink

 

 

BRAVO

à

Mirelle du Sablon

Renaud

Chronique

pour leur perspicacité !

 

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:08

Allez, je vous mets encore quelques photos qui peuvent, peut-être, vous aider…

en vous précisant que, cet été, mon passeport n'est pas sorti de mon sac…

 

 

 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 10:53

Ça y est, je suis rentrée de vacances. Merci, Renaud, elles ont été bonnes.

 

Je suis entrain de trier mes photos et vous en présente une petite sélection.

À vous de trouver où je les ai prises.


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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 10:53

J'avais un grand saladier de vert de bettes bien frais que je ne voulais pas jeter (du jardin = plus bio tu meurs). Je l'ai blanchi quelques minutes à l'eau bouillante puis je l'ai bien, bien égoutté. Une fois refroidi, je l'ai haché grossièrement et fait revenir dans de l'huile d'olive avec un oignon et quelques gousses d'ail hachés, sel, poivre, thym, basilic, origan… Hors du feu, j'ai incorporé 6 œufs et j'ai étalé ma préparation sur un fond de pâte brisée. J'ai réparti (avec art!) quelques pétales de tomates confites et des copeaux de parmesan.


tarte blettes 1

 

 Et hop ! À four chaud pour trois petits quarts d'heure.

Il ne restait plus qu'à déguster avec une salade mélangée assaisonnée avec une vinaigrette aux algues séchées.

 

tarte blettes 2

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 12:03

J'ai retrouvé sur Wikisource, ce texte, découvert en annexe du roman de Nicolas Vanier, « Solitudes Blanches ».

Il s'agit du discours prononcé en 1854 par Seattle, chef des tribus Duwanmish et Suquamsh, devant le gouverneur Isaac Stevens.

A méditer…


ciel


Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?

L'idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?

Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.

Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d'insecte sont sacrés dans le souvenir et l'expérience de mon peuple.

La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l'homme rouge.

Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu'ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n'oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l'homme rouge. Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos soeurs; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l'homme, tous appartiennent à la même famille.

Aussi lorsque le Grand chef à Washington envoie dire qu'il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le Grand chef envoie dire qu'il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérons donc, votre offre d'acheter notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.

Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n'est pas seulement de l'eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l'eau claire des lacs parle d'événements et de souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.

Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif. Les rivières portent nos canoës, et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l'enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère. Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc. Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d'un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l’homme ne peut entendre le cri solitaire de l’engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprends pas. L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.

L'air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle.

La bête, l'arbre, l'homme. Ils partagent tous le même souffle.

L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux, que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit où même l'homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés. Nous considérerons donc votre offre d'acheter notre terre. Mais si nous décidons de l'accepter, j'y mettrai une condition : l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.

Je suis un sauvage et je ne connais pas d'autre façon de vivre.

J'ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train qui passait. Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.

Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes disparaissaient, l'homme mourrait d'une grande solitude de l'esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l'homme. Toutes choses se tiennent.

Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu'ils respectent la terre, dites à vos enfants qu'elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.

Nous savons au moins ceci : la terre n'appartient pas à l'homme ; l'homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.

Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.

Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil. Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui-même.

Même l'homme blanc, dont le dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble, ne peut être dispensé de la destinée commune. Après tout, nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l'homme blanc découvrira peut-être un jour, c'est que notre dieu est le même dieu. Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas. Il est le dieu de l'homme, et sa pitié est égale pour l'homme rouge et le blanc. Cette terre lui est précieuse, et nuire à la terre, c'est accabler de mépris son créateur. Les Blancs aussi disparaîtront ; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.

Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du dieu qui vous a amenés jusqu'à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l'homme rouge. Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d'hommes, et la vue des collines en pleines fleurs ternie par des fils qui parlent.

Où est le hallier ? Disparu. Où est l'aigle ? Disparu.

La fin de la vie, le début de la survivance.

 

Chef Seattle, 1854

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" Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément."

 

Albert Einstein


*******************************


Il meurt lentement

celui qui ne voyage pas

celui qui ne lit pas

celui qui n’écoute pas la musique

celui qui ne trouve pas grâce à ses propres yeux

 

Il meurt lentement

celui qui détruit son amour-propre

celui qui ne se laisse pas aider

 

Il meurt lentement

celui qui devient esclave de l’habitude

refaisant tous les jours le même chemin

celui qui ne change pas de repère

ne se risque pas à changer les couleurs de ses vêtements

ou qui ne parle pas à un inconnu

 

Il meurt lentement

celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions

justement celles qui redonnent éclat aux yeux

et réparent les cœurs blessés

 

Il meurt lentement

celui qui ne change pas de cap quand il est malheureux

au travail ou en amour

celui qui ne met pas en jeu certitude ou incertitude

pour suivre un rêve

celui qui n’ose pas ne serait-ce qu’une fois dans sa vie

fuir les conseils avisés

 

Vis aujourd’hui !

Hasarde-toi aujourd’hui !

Agis aujourd’hui !

Ne te laisse pas mourir lentement !

Ne te prive pas d’être heureux !

 

Pablo Neruda ou Martha Meideros

(selon les sources !…)

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