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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 14:06

Au hasard de mes furetages en librairies, je tombe sur ce bouquin :

 

Seuil

Sur la quatrième de couverture, je découvre que

« Bernard Ollivier est journaliste et écrivain, il décide après sa retraite de marcher jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle, puis entreprend une longue marche de 12 000 km d'Istambul à Xian sur la route de la Soie. Le succès de ses ouvrages lui permet de fonder en l'an 2000 l'association Seuil pour la réinsertion par la marche des jeunes en difficulté. »

 

Le sujet m'intéresse. J'achète.

 

Dans ce livre, Bernard Ollivier donne les principes de la méthode Seuil.

Je résume.

Seuil travaille pour des jeunes de 14 à 18 ans qui lui sont confiés par des juges à titre « civil » ou « pénal ». Ces jeunes sont volontaires et ont fait une demande auprès de l'association pour effectuer, individuellement, accompagnés d'un bénévole et encadrés par une équipe de co-marcheurs et de professionnels (éducateurs, psychologues) une marche de 1 800 à 1 900 km dans un pays étranger sur une durée de plusieurs mois. Le binôme adolescent-accompagnant marche en autonomie à raison de 25 km par jour avec une pose d'une journée tous les 10 jours et 14 € par jour et par personne pour faire face à toutes les dépenses. Le jeune reçoit 3€ par jour d'argent de poche mais ne peut emporter ni argent personnel, ni téléphone portable, ni musique enregistrée.

Une étude a montré que 63 % de ces jeunes reviennent avec un projet, mais après ?

 

Ce livre est le compte-rendu d'une enquête menée auprès d'un groupe, aussi représentatif que possible, d'une dizaine de jeunes ayant bénéficié plus ou moins heureusement de cette action pour tenter de comprendre comment ils ont vécu cette expérience et ce qu'elle leur a apporté.

 

Si vous souhaitez en savoir plus et visiter le site de cette association, cliquez ICI.

 

 

 

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 14:53
L'oud de Farid Boudjellal

 

Je ne lis que rarement des bandes dessinées, mais passant près des rayons qui dans ma médiathèque lui sont consacrés, mon regard a été attiré par ce titre, « L'oud », qui me paraissait évocateur et je ne regrette vraiment pas mon choix, aussi hasardeux qu'il ait pu être.

Farid Boudjellal y raconte la vie ordinaire d'une famille immigrée algérienne dans les années 70.

J'ai adoré le graphisme, en noir et blanc, et la vérité des dialogues. En tournant les pages de ce bel album, on a vraiment l'impression d'entendre l'accent du père, de la mère, des enfants, cousin, voisins… des gens simples et pleins de tendresse.

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 17:09

Cherchant plus d'informations sur "Les Protocoles des Sages de Sion" que Boris Cyrulnik évoque ICI, voici le document que j'ai trouvé.

Si vous ne connaissez pas et avez une petite heure de libre, je vous le recommande vivement.

 


 

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 17:08
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:11

J'apprends par Plume le décès de René Vautier

 et vous propose, en son souvenir, de revoir son film le plus connu.

 

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 15:02

« Les hommes sont, les uns par rapport aux autres, comparables à des murs situés face à face. Chaque mur est percé d’une multitude de petits trous où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles. Les oiseaux blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles.

Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d’oiseaux blancs, et il en va de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous d’oiseaux noirs. Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l’un de l’autre. Appelons les Youssouf et Ali.

Un jour, Youssouf, persuadé qu’Ali lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée. Ce faisant, il lâche un oiseau noir et, du même coup, libère un trou correspondant. Son oiseau s’envole vers Ali et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme. Si, de son côté Ali n’a pas envoyé d’oiseau noir vers Youssouf, c’est-à-dire s’il n’a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide. Ne trouvant pas où se loger, l’oiseau noir de Youssouf sera obligé de revenir vers son nid d’origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et par détruire Youssouf lui-même.

Mais imaginons qu’Ali a lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l’oiseau noir de Youssouf pourra entrer afin d’y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction. Pendant ce temps, l’oiseau noir d’Ali volera vers Youssouf et viendra loger dans le trou libéré par l’oiseau noir de ce dernier. Ainsi les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l’homme auquel ils étaient destinés. Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à leur nid d’origine car, est-il dit : « Toute chose retourne à sa source. »

Le mal dont ils étaient chargés n’étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire. L’auteur d’une mauvaise pensée, d’un mauvais souhait ou d’une malédiction est donc atteint à la fois par l’oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir lorsque celui-ci revient vers lui.

La même chose se produit avec les oiseaux blancs. Si nous n’émettons que de bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous et retourneront à leur expéditeur. Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui auront envoyées, s’ils ne trouvent aucune place libre chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l’énergie bénéfique dont ils étaient porteurs.

Ainsi, si nous n’émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourront jamais nous atteindre dans notre être. C’est pourquoi il faut toujours bénir et ses amis et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour y accomplir sa mission d’apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l’autre, avec tout le bien dont elle était chargée.»

Amadou Hampâté Bâ


oiseaux-blancs-2.jpg

 

J'envoie plein d'oiseaux blancs

à tous ceux qui me lisent pour que

2015 soit une très belle année.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 18:30

Après avoir goûté et regoûté mes "umbosis" maison, j'ai essayé de faire, avec quelques prunes, une purée que j'ai tartinée sur de petits canapés puis recouverte de graines de radis noirs germées.

 

prunelles4

 

Ouha !…

Le résultat, goûteux à souhait, a dépassé mes espérances.

 

Aussi j'ai décidé de réduire en purée toutes ma récolte pour qu'elle soit prête à l'utilisation. Ça n'a pas été une mince affaire que d'en récupérer le plus possible sans en mettre partout. 

 

 

prunelles5

 

Je n'ai réussi à obtenir que 5 petits pots à partir de mon bocal d'un litre, mais c'est du concentré et il en faut très peu à chaque utilisation.

Sûr que l'année prochaine, je vais remettre ça à plus grande échelle.

 

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 11:51

Voici un peu plus d'un mois, avant qu'elles ne gèlent, j'avais cueillis des prunelles.

 

En m'inspirant de François Couplain dans son livre « Cuisine Sauvage », après les avoir bien triées et lavées, je les ai mises dans un bocal que j'ai ensuite rempli d'eau filtrée salée (1 volume de gros sel marin pour trois volumes d'eau).

 


prunelles1


Sachant que le mélange allait fermenter (et me souvenant de ma bouteille de kéfir qui avait si bien explosé!), j'ai un peu hésité à fermer complètement le bocal, aussi je l'ai maintenu semi-ouvert avec un élastique. Ça s'est avéré être une erreur : très vite un peu de moisi s'est formé à la surface du liquide. Je me suis empressée de l'enlever, en ai profité pour ajouter quelques herbes (thym, romarin, laurier) et j'ai refermé, hermétiquement cette fois. J'ai laissé le bocal une semaine dans la cuisine. De temps à autre, je soulageais quand même la pression en débloquant la fermeture mais sans ouvrir (c'est ce que j'aurais dû faire dès le départ).

Ensuite, j'ai mis mon pot dans une pièce plus froide.

 


prunelles2 bis


Et je viens d'ouvrir !…


Le résultat est troublant.

On ne reconnaît absolument pas les prunelles, elles ont perdu toute leur âcreté et ont pris un goût salé indéfinissable, leur texture est devenue celle d'une purée.

Couplan dit que ça peut se consommer comme des olives.

 


prunelles 3


 

Mais comme il nomme sa recette "« umébosis » indigènes", je vais essayer des trucs en m'inspirant de ce qui se dit (comme ICI) de cet ingrédient japonais.

 

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 10:22

 

Partant du principe qu'on peut y mettre tout ce qu'il y a de vert, j'ai essayé à partir de ma recette de base (ICI) d'inclure les herbes plus ou moins sauvages qui poussent en ce moment dans le jardin : j'ai remplacé les épinards (que je n'avais pas) par une grosse poignée d'orties, deux poignées de jeunes feuilles de bourrache et deux poignées du vert de jeunes feuilles de consoude (que j'ai mixées pour éviter que ça pique !) et un saladier d'oreilles du diable dont l'amertume a bien été équilibrée par la douceur du vert de trois énormes feuilles de bettes.

Mon far n'avait jamais été aussi bon.

La prochaine fois, j'essaierai avec du chénopode dont je viens de découvrir l'existence.

 

 

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 18:35

n-oublier-jamais.jpg

 

J'avais bien aimé « un avion sans elle » et avais un peu peur d'être déçue par ce nouveau roman de Michel Bussi :

des rapports de gendarmerie, le récit apparemment délirant d'un maghrébin unijambiste qui, ayant tenté d'empêcher une femme de se suicider, se retrouve suspecté de trois viols et assassinats, entrecoupé de récits autour de ces assassinats qui lui parviendraient de manière étrange, l'impression que là, quand même, l'auteur exagère, que ça ne peut pas tenir… et puis si, il maîtrise et on n'a qu'à se laisser guider, un suspens tendu jusqu'au bout et relancé chaque fois que l'on croit avoir compris quelque chose…

Enfin un super bon polar que je n'ai pas pu refermer avant de l'avoir terminé (pourtant, j'avais plus urgent à faire !…)


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  réparer les vivants

 

L'histoire d'une transplantation cardiaque à travers le vécu de chacune des personnes concernées. 

Poignant.


 

 

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"La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre."

 

" Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément."

 

Albert Einstein


*******************************


Il meurt lentement

celui qui ne voyage pas

celui qui ne lit pas

celui qui n’écoute pas la musique

celui qui ne trouve pas grâce à ses propres yeux

 

Il meurt lentement

celui qui détruit son amour-propre

celui qui ne se laisse pas aider

 

Il meurt lentement

celui qui devient esclave de l’habitude

refaisant tous les jours le même chemin

celui qui ne change pas de repère

ne se risque pas à changer les couleurs de ses vêtements

ou qui ne parle pas à un inconnu

 

Il meurt lentement

celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions

justement celles qui redonnent éclat aux yeux

et réparent les cœurs blessés

 

Il meurt lentement

celui qui ne change pas de cap quand il est malheureux

au travail ou en amour

celui qui ne met pas en jeu certitude ou incertitude

pour suivre un rêve

celui qui n’ose pas ne serait-ce qu’une fois dans sa vie

fuir les conseils avisés

 

Vis aujourd’hui !

Hasarde-toi aujourd’hui !

Agis aujourd’hui !

Ne te laisse pas mourir lentement !

Ne te prive pas d’être heureux !

 

Pablo Neruda ou Martha Meideros

(selon les sources !…)

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