Je me suis couchée tard hier soir (ou plutôt ce matin) pour avoir voulu entendre jusqu'au bout le point de vue des uns et des autres chez Ruquier.
Je l'ai trouvée pathétique, cette femme, qui s'est choisi pour prénom un mot qui, pour moi, évoque une souffrance, mais qui, utilisé pour nommer quelqu'un, devient une insulte.
Je l'ai trouvée pathétique, cette personne, qui s'est choisi pour nom un mot qui peut caractériser plaisamment beaucoup de gens, mais qui, utilisé pour nommer quelqu'un, devient une insulte.
Je l'ai trouvée pathétique, cette fille, qui crie au monde entier l'infidélité de son père, lequel, en conséquence, peut lui avoir laissé un nombre non négligeable de frères et de sœurs inconnus, dont, pourquoi pas, le père de ses enfants.
Je l'ai trouvée pathétique cette mère, qu'elle dit être, qui, malgré tout cela, ne semble se préoccuper que des problèmes d'identité des enfants des autres.
Je l'ai trouvée pathétique, cette obsédée de l'identité, qui se trompe à tout bout de champ sur le nom de ses interlocuteurs.
Je l'ai trouvée pathétique d'être obligée de reconnaître à plusieurs reprises qu'on trouvait le contraire de ce qu'elle venait de dire dans le fascicule que, de toute évidence, elle a écrit avant de le penser, si tant est que ce soit elle qui l'ait écrit.
Je l'ai trouvée pathétique d'avoir eut l'air de réaliser tout à coup que, femme, elle avait cependant oublié la moitié de l'humanité à laquelle elle appartient pour ne se focaliser que sur les hommes, ces pères, avec lesquels elle semble avoir bien des problèmes à régler.
Je suis pour la libre expression de chacun, mais je trouve pathétique que tant de gens semblent se reconnaître dans son discours et se rallient à une telle bannière.