Voici un peu plus d'un mois, avant qu'elles ne gèlent, j'avais cueillis des prunelles.
En m'inspirant de François Couplain dans son livre « Cuisine Sauvage », après les avoir bien triées et lavées, je les ai mises dans un bocal que j'ai ensuite rempli d'eau filtrée salée (1 volume de gros sel marin pour trois volumes d'eau).
Sachant que le mélange allait fermenter (et me souvenant de ma bouteille de kéfir qui avait si bien explosé!), j'ai un peu hésité à fermer complètement le bocal, aussi je l'ai maintenu semi-ouvert avec un élastique. Ça s'est avéré être une erreur : très vite un peu de moisi s'est formé à la surface du liquide. Je me suis empressée de l'enlever, en ai profité pour ajouter quelques herbes (thym, romarin, laurier) et j'ai refermé, hermétiquement cette fois. J'ai laissé le bocal une semaine dans la cuisine. De temps à autre, je soulageais quand même la pression en débloquant la fermeture mais sans ouvrir (c'est ce que j'aurais dû faire dès le départ).
Ensuite, j'ai mis mon pot dans une pièce plus froide.
Et je viens d'ouvrir !…
Le résultat est troublant.
On ne reconnaît absolument pas les prunelles, elles ont perdu toute leur âcreté et ont pris un goût salé indéfinissable, leur texture est devenue celle d'une purée.
Couplan dit que ça peut se consommer comme des olives.
Mais comme il nomme sa recette "« umébosis » indigènes", je vais essayer des trucs en m'inspirant de ce qui se dit (comme ICI) de cet ingrédient japonais.